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Peindre sur le motif

Peindre en extérieur: un vrai bonheur. Deux exemples très différents :

 

Fort-Queyras vue de la route du sommet Buchet, le 22 mai.
Fort-Queyras est une place forte datant du moyen-âge, fortifié ensuite par Vauban. . Il est formé d’une enceinte quadrangulaire située au sommet de la butte de Chateau-Queyras. Appelé communément  « Château-Queyras », il surplombe entre 1350 et 1400 mètres d’altitude, depuis son verrou glaciaire, le village du même nom, au sein de la commune de Château-Ville-Vieille ainsi que le Guil.

 

Fort- Queyras

 

Vieilles maisons du village des Orres (1450 m d’altitude), le  25 mai.

Village de l’ Embrunais (Hautes-Alpes) surtout connu par sa station de ski mais où l’on trouve encore des vieilles maisons typiques, certaines recouvertes d’un toit de lauzes, ce qui n’étaient pas le cas de celles-là.

Vieilles maisons des Orres

L’envers du décors

Ce matin à Saint Véran (Hautes-Alpes), ce fouillis de cabanes et fustes en restauration de part et d’autres de la rue principale m’a inspiré. J’étais placée su une terrasse en bois en-dessous du temple protestant. Si de vieilles fustes ont été restaurées, ce n’est pas le cas de celles qui bordent la rue principale. C’est intéressant de voir que dans un village aussi touristique que St Véran, il y a encore plein d’endroits où traînent des vieilles tôles et où l’on voit des cabinets suspendus !

ST Veran

Couleurs d’automne

Au  parc du Bachais comme au Clos des Capucins (38240 Meylan) , en  Chartreuse ou dans le Queyras, les couleurs des feuillus comme des mélèzes  ont fait flamboyer cet automne.

En voici quelques exemples (aquarelles, dimensions 40 x 50 pour la plupart).

A Meylan  et en Chartreuse

Automne au Parc du Bachais

Automne au Parc du Bachais

 

Le Clos :  vigne

Le Clos : vigne

 

Les bois de Sarcenas

Les bois de Sarcenas

 

Dans le Queyras

 

St Véran : chalets

St Véran : chalets

Ruines dans la vallée du Cristillan

Ruines dans la vallée du Cristillan

Le Guil (gorges)

Le Guil (gorges)

Le Guil

Le Guil

La vallée du Cristillan

La vallée du Cristillan

Les arbres de la grange  du Villaret

Les arbres de la grange du Villaret

Les gorges du Cristillan au niveau du pont premier

Les gorges du Cristillan au niveau du pont premier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint Véran au loin

Saint Véran au loin

La Chapelue : maisons

Après une dizaine de jours de beau temps, un temps gris annonçant la pluie est arrivé. Voici donc de nouveau les maisons de La Chapelue. Il est dit dans toute la bonne littérature concernant l’aquarelle qu’il faut varier en taille, largeur, forme… les maisons pour créer de la diversité. Ce n’est pas le cas dans cette aquarelle, la diversité venant essentiellement des couleurs. ( Aquarelle, dimansions 30 x 40).

La chapelue maisons

La Chapelue

Un accident bénin lors d’une randonnée en montagne  m’a immobilisé 54  jours sans pouvoir poser le pied par terre.  Ce n’est que depuis que je suis déplâtrée, il y a une quinzaine de jours, que je me suis remise à peindre. Il y a dans le Queyras, en bordure du Guil, un petit hameau bien plus connu des passionnés de descente en  rafting, canoë-kayaks  ou des grimpeurs  que des peintres amateurs. J’y vais pour me rééduquer car la route est presque plate devant les grandes maisons austères de la Chapelue. Celles-ci ne sont pas très anciennes, puisqu’un incendie a entièrement détruit le hameau en 1870. Construit à l’entrée du défilé des Crupies, c’est un endroit pittoresque, le coin est plutôt tranquille ce qui permet d’aquareller sans être dérangée.

le moulin
Aux cours des troubles religieux du XVIe siècle, un violent combat opposa catholiques et protestants en amont de La Chapelue. Les catholiques en sortirent vainqueurs. Des protestants auraient été précipités dans le Guil et leurs chapeaux, entraînés par le courant, se seraient arrêtés au niveau du hameau. Une légende a attribué le nom « La Chapelue » aux chapeaux bleus que portaient les protestants massacrés. En fait, ce nom est antérieur à cet événement dramatique : il apparaît dans les Archives dès le XVe siècle. Récemment, un des propriétaires de la maison la plus moderne m’a fait visiter cette dernière. Sa grand-mère et sa tante y ont habité  jusqu’en 1988, mais ce n’est que récemment que le partage entre les héritiers a été fait et que les travaux de rénovation ont pu  commencer.  C’est bien la première fois que je voyais  un être humain dans ce coin-là, quoique…,  une porte mal fermée indiquait que ces maisons étaient de temps en temps habitées. En plus de ces maisons, il y a un moulin, dont le toit aurait besoin de réparation, un four banal en train de s’écrouler et une chapelle. D’après mon interlocuteur, une école a fonctionné  avec 6 élèves.

La Chapelue

Queyras, Honfleur, Paris

Novembre fut un mois fécond en petits voyages.

Quelques jours dans le Queyras autour du 20 novembre, au moment de l’été indien, (températures oscillant entre 6°C à 9 h et 18°C vers 14 h). Aquarelles de quelques villages montagnards : les Escoyères (vue de Bramousse) et Ceillac.

Trois jours en Normandie avec visite de Honfleur et du jardin des Personnalités (parmi les peintres : Claude Monet, Eugène Boudin, Johan-Barthold Jongkind, Léon Leclerc, Louis-Alexandre Dubourg …). Pour tout savoir sur les peintres de Honfleur un site

Visite éclair à Paris avec quand même deux expos,

Exposition très didactique. Je cite :

« Pour sa troisième saison, la Pinacothèque de Paris s’associe avec le Rijksmuseum d’Amsterdam pour présenter l’une des périodes les plus intéressantes de l’histoire de l’art : le XVIIe siècle hollandais.

L’exposition présente un ensemble exceptionnel de plus de cent trente pièces dont une soixantaine de tableaux, une trentaine d’œuvres graphiques (dessins et aquarelles), une dizaine de gravures ainsi qu’une dizaine d’objets pour illustrer de manière très représentative la période (tapisseries, faïences, miniatures en bois, argenterie et verrerie).

Une génération d’une richesse sans précédent dans l’histoire des arts vit le jour, que l’on retrouvera seulement à Paris à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Des peintres acquirent eux aussi une spécialité dans un domaine très précis: la nature morte ou la vanité avec Willem Claesz Heda et Pieter Claesz; le paysage avec Jan van Goyen, Jacob van Ruysdael ou encore Meindert Hobbema. Jan Steen ou Adriaen van Ostade illustrent la satire villageoise tandis que Gerard ter Borch et Pieter de Hooch s’adonnent à la comédie de mœurs et aux scènes de genre dont font partie les fêtes paysannes. Emanuel de Witte et Pieter Jansz Saenredam se spécialisèrent dans la peinture de monuments, Thomas de Keyser et Frans Hals devinrent les spécialistes du portrait et Paulus Potter celui des animaux.

Doivent être mises à part des individualités comme Vermeer ou Rembrandt qui finalement ne sont pas très représentatifs de cette époque. Ils en sont pourtant devenus les symboles. À la différence des autres artistes, ils s’intéressèrent à plusieurs genres et refusèrent toute spécialisation. Ils demeurèrent l’un et l’autre des modèles absolus, hors du temps et de toute époque, considérés depuis quatre siècles comme les peintres majeurs de l’histoire de l’art.

Cette exposition souhaite avant tout mettre en valeur le rôle singulier de Rembrandt: artiste le plus influent de cette époque. Rembrandt eut une notoriété qui lui conféra un statut très particulier et en fit le modèle de cette période par sa tolérance, sa modernité, son réalisme poétique et sa puissance émotionnelle traduite principalement par son usage de la lumière. Maître du clair-obscur, Rembrandt apporte à ses modèles, simples portraits ou scènes religieuses, une dimension, une densité, une beauté humaine inégalée qui font de lui le précurseur de la modernité, un analyste de l’âme et des consciences avec trois siècles d’avance sur ses contemporains.»

Je dirai pour ma part, que je suis tombée en admiration devant le tableau « Portrait de son fils Titus habillé en moine » (1660)  par Rembrandt, une merveille de simplicité, dans une palette de bruns jaunes, bruns noirs, bruns rouges enchanteresse.

Ce que j’ai trouvé le plus intéressant fut la comparaison de Renoir avec d’autres peintres comme Pablo Picasso, Henri Matisse, Pierre Bonnard, jeunes artistes qui professaient une admiration pour le maître et surtout ses dernières œuvres du début du XX ième siècle.