Ce que je vois de ma fenêtre
Aquarelle, dimensions 20 x 30, exécutée le 6 avril 2020 lors du 20 ième jour de confinement du à la pandémie de Covid-19
Aquarelles d'Annie Trégourès
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Aquarelle, dimensions 20 x 30, exécutée le 6 avril 2020 lors du 20 ième jour de confinement du à la pandémie de Covid-19
Le groupe dont je fais partie sur Facebook va bientôt être fermé ou plutôt il sera réservé aux adhérents d’une association de peinture en plein-air. Dommage ! L’objectif était de montrer que l’aquarelle avait bien été réalisée sur place, d’où la photo.
Je continuerai à publier mais ici.
Abbaye de Notre Dame de Boscodon (Embrun, Hautes-Alpes)
Située en plein cœur d’une des plus belles sapinières de France, l’abbaye de de Notre Dame de Boscodon, édifiée au 12 ième siècle est un chef d’oeuvre de l’art roman. Elle est gérée par la communauté de Saint-Dominique et l’Association des Amis de Boscodon. L’abbaye a connu une histoire mouvementée, et a été depuis 1972 patiemment restaurée par des bénévoles et les Monuments Historiques/Bâtiment de France. Des messes y sont toujours célébrées dans une petite pièce jouxtant la nef. Des expositions ont lieu chaque été dans la nef.
Aquarelle ( dimensions 40 x 50) réalisée le 2 mai 2018 : temps plutôt frisquet, encore beaucoup de neige sur les hauteurs, peu de visiteurs de l’abbaye.
Quelques belles aquarelles en extérieur dont celle du chemin des peintres, concours de peinture à Embrun (Hautes-Alpes) le 31 août, aquarelle d’une ruelle qui reçut le premier prix d’aquarelle.
Le chemin des peintres (Embrun Hautes-Alpes 31 août 2017)
25 peintres étaient présents, malgré la pluie, pour la seconde édition de ce concours organisé par l’atelier « Formes et lumières ». L’aquarelle ne fut pas réalisée en totalité à l’extérieur car une pluie tenace me fit me réfugier à l’abri et au chaud dans l’atelier de l’organisateur. Ce ne fut pas un bien car j’ai beaucoup galéré pour finir l’aquarelle n’ayant plus mon sujet sous les yeux.
Dimanche 27 août à La Chapelue, (hameau de la commune de Château-Ville-Vieille, Queyras), groupe linéaire de maisons habitées jusque dans les années 1950, en bordure du Guil. Une inondation ravagea les lieux emportant les prés en bordure du Guil, un nouveau pont (l’actuel) fut construit. le lieu perdit sans doute beaucoup de son charme. Il ne reste du moulin que le bâtiment.
Le 13 septembre, le long des prés longeant le Mélèzet à Ceillac (Hautes-Alpes).
L’exposition de l’atelier du Portail de Guillestre ferme ses portes le 15 août à 19 h (ouverture 10 h – 12 h, 16 h – 19 h) après un mois d’exposition.
J’exposais 3 aquarelles de ma série « Fort Queyras » dans la salle d’exposition seule celle du bas dans l’image de droite est de moi) et 3 petites aquarelles sur le thème les environs de Guillestre dans l’atelier (déjà présentées dans l’article précédent) (et un grand nombre de cartes postales vendues 1 euro au profit de l’atelier).
Deux notes sur le livre d’or m’ont fait grand plaisir : » de très belles aquarelles d’Annie Trégourès ». Cela m’a fait d’autant plus plaisir que je ne suis JAMAIS citée quand je demande aux visiteurs pendant mes gardes quel tableau ils emporteraient si on le leur donnait.
Si j’ai donné ce titre à cette aquarelle, c’est que j’ai adoré le livre « la rivière du sixième jour » et le torrent de la Byasse dans la vallée de Freissinères (Parc des Ecrins), où j’ai peint cette aquarelle, ressemble, dans mon imaginaire, à la rivière du Montana, décrite par Norman Mac Lean. Le livre, devenu un classique, a été ensuite adapté au cinéma par Robert Redford sous le titre « Au milieu coule une rivière. ».
Le récit auto bibliographique se déroule dans les années 30, dans le Montana, pays des Rocheuses et des grandes rivières à truites et de pêche à la mouche. Norman Maclean nous raconte une journée passée avec son père (pasteur presbytérien) et son frère Paul qui semblait prendre les poissons au lasso. Cette scène est d’ailleurs magistralement interprétée par Robert Redford, qui doit être un redoutable pêcheur à la mouche.
J’ai lu et relu le livre de Jeanne Dobie « Faire chanter la couleur » (Bordas, 1992) puis je m’en suis affranchie. Difficile d’avoir tous les pigments préconisés quand on peint en itinérant et en plein-air.
Dans les trois cas que je présente, une forêt de feuillus par temps gris, des sapins au coucher de soleil et le torrent de Bramousse, j’ai utilisé ce que j’avais dans ma palette, c’est à dire pas grand chose : un jaune de laque, un bleu de cobalt et un outremer et un terre de sienne ou d’ombre et un peu de vermillon.
Forêt de sapins à Risoul (Hautes-Alpes) au coucher de soleil
Torrent de Bramousse (Hautes-Alpes).
Depuis la route qui mène à Gros, hameau d’Eygliers (05600) on voit parfaitement le Guil et les falaises qui le surplombent aussi bien côté Guillestre que du côté de la place forte de Mont- Dauphin, (place forte construite par Vauban à partir de 1693).
J’ai pendant trois jours essayé de rendre le paysage que j’avais sous les yeux. En fait, plus de trois jours, car j’avais fait des dessins préparatoires les jours pluvieux. En fait, une véritable obsession.
Voici les différentes versions de ces falaises. La difficulté venait de ce que l’une des falaises était à l’ombre alors que l’autre très ensoleillée, avec des prairies vertes en arrière plan . Je pense que la version la plus réussie est la dernière. Les versions ne sont pas identiques, car chaque fois je ne me positionnais pas au même endroit.
J’habite provisoirement une région de moyenne montagne où le vert en tant que couleur domine. Ce ne serait pas le cas si un astucieux réseau d’irrigation n’avait pas été mis en place au Moyen-âge. Ce réseau de canaux a été remplacé depuis une quinzaine d’années par un réseau de tuyaux et de pompes ce qui permet d’arroser par aspersion plus efficacement qu’en inondant le champ ou la prairie. L’eau commence à manquer car il n’a guère plu ni neigé cette année mais dans les forêts, l’herbe sous les mélèzes est encore verte. Tous ces verts sont difficiles à peindre même s’ils s’échelonnent du jaune paille au noir profond en passant par des verts jaunes, des verts bleus, des marrons et des violets. C’est plus facile en octobre novembre, quand les mélèzes se parent de couleurs flamboyantes, dans des tons orange, jaune, rouille, violet, brun… J’ai pour m’aider à peindre les tons de vert le livre de Jeanne DOBIE « faire chanter la couleur, aquarelle, huile, acrylique » (Editions Bordas 1992) et toutes les explications sur les verts (pp. 24 à 29), mais qu’il m’est difficile de mettre en œuvre n’ayant pratiquement aucun des pigments préconisés.
Voici quelques aquarelles peintes sur le motif en juillet et en août à Bramousse, Montbardon, Risoul, petites communes ou hameaux des Hautes-Alpes, représentant la route qui mène au gîte de Bramousse, les prés après les foins à Montbardon et les nouvelles bottes de foin à Risoul, les bois, chemins de bramousse et Risoul, la vallée de la Durance au niveau de Montdauphin…