Peintres en liberté « en pays de Vaulx »
Le 13 juin, six peintres avaient répondu présents à la deuxième édition du concours organisé par le foyer culturel de Saint Jean de Vaulx, concours réservé aux amateurs : trois peintres à l’huile et trois aquarellistes. Si le concours et la fête qui suivait n’ont pas fait recette c’est sans doute parce qu’il faisait trop beau et que les peintres amateurs du pays ont préféré faire leur jardin plutôt que peindre dans la nature. On peut les comprendre mais ce fut dommage pour les organisateurs qui s’étaient donnés tant de mal pour accueillir les peintres.
Je peignis trois aquarelles de format différent de la même barrière sise aux « Arnauds ». Le propriétaire de la barrière en fabrique encore et toujours en épicéa. Sa femme m’expliqua que leur famille était la seule originaire de ce hameau dont les maisons sont maintenant occupées en permanence.
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Si cette barrière me titilla une partie de la journée, c’est qu’elle me rappelait une aquarelle d’ Eugène Delacroix (Ivan Bergerol et Arlette Sérullaz, Eugène Delacroix, aquarelles et lavis au pinceau, Editions de la Réunion des Musées Nationaux, Paris, 1998, p. 111) d’une très grande simplicité.
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Delacroix notait dans son Journal « Devant la nature elle-même, c’est notre imagination qui fait le tableau : nous ne voyons ni les brins d’herbe dans le payage, ni les accidents de la peau dans un joli visage ». (1er novembre 1859, p. 744). Je crois que je ne suis pas encore arrivée à ce stade là !!
Merci à Philippe qui a la gentillesse de photographier mes oeuvres pendant la réparaton de mon appareil.
