Archive for the ‘paysages’ Category.

Monochrome

Peindre en monochrome nécessite une analyse de valeurs surtout quand on peint en extérieur comme je le fais souvent.

Faire des noirs profonds, c’est les fabriquer à partir de pigments et non les sortir du tube : bleu, rouge et jaune dans un bon mélange sinon cela tourne vers le bleu, le rouge ou le vert. Tout est affaire de dosage et de pratique. D’après Philippe Séverac, il faut bien 30 ans de pratique, j’espère moins ! Mon passé de chimiste et mes 18 ans d’aquarelle devraient faire pencher la balance en ma faveur. On verra bien…

S’il y en a un qui maitrise les noirs profonds (il paraît d’après le même Philippe qu’il y en a peu), c’est bien Didier Georges. Il suffit de voir la page de garde de son site pour s’en rendre compte.

Voici ma modeste production.

Le premier monochrome a été peint en atelier, les deuxième et troisième en extérieur lors du respectivement 2 ième et 4 ième jour de déconfinement soir le 12 et le 14 mai 2020.

Pommier ou cerisier
Le chemin
Le Guil en noir et blanc

Ce que je vois de ma fenêtre

Aquarelle, dimensions 20 x 30, exécutée le 6 avril 2020 lors du 20 ième jour de confinement du à la pandémie de Covid-19

Le plaisir de peindre en plein-air : L’abbaye de Notre Dame de Boscodon

Le groupe dont je fais partie sur Facebook va bientôt être fermé ou plutôt il sera réservé aux adhérents d’une association de peinture en plein-air. Dommage ! L’objectif était de montrer que l’aquarelle avait  bien été réalisée  sur place, d’où la photo.

Je continuerai à publier mais ici.

Abbaye de Notre Dame de  Boscodon (Embrun, Hautes-Alpes)

Située en plein cœur d’une des plus belles sapinières de France, l’abbaye de  de Notre Dame de  Boscodon, édifiée au 12 ième siècle est un chef d’oeuvre de l’art roman. Elle est gérée par la communauté de Saint-Dominique et l’Association des Amis de Boscodon. L’abbaye a connu une histoire mouvementée, et a été depuis 1972 patiemment restaurée par des bénévoles et les Monuments Historiques/Bâtiment de France. Des messes y sont toujours célébrées dans une petite pièce jouxtant la nef. Des expositions ont lieu chaque été dans la nef.

 

 

Aquarelle ( dimensions 40 x 50) réalisée le 2 mai 2018 :  temps plutôt frisquet, encore beaucoup de neige sur les hauteurs, peu de visiteurs de l’abbaye.

 

 

Ma première acrylique

Non, je ne suis pas devenu tout un coup fan de l’acrylique, mais ce tableau qui fait partie d’un projet global des peintres de l’Atelier du Portail de Guillestre (peindre à la manière de) dont je fais partie,  doit rester accroché dehors, battu par les vents, la pluie  et surtout le soleil cet été 2018. Et l’aquarelle a besoin d’ombre et non de lumière.

J’étais, je l’avoue plutôt réservée mais j’ai trouvé beaucoup de plaisir à peindre sur une toile (dimensions F5), car c’est très souple. J’ai peint le fond comme à l’aquarelle ( beaucoup d’eau) et les chalets comme à l’huile (couteau). Mon objectif était de peindre à la manière de Turner mais le résultat, tout au moins dans le traitement des chalets, était plutôt une pâle copie du célèbre aquarelliste Cao Bei-An. Ce tableau sera exposé à Bramousse, alpage de Guillestre (Hautes-Alpes),  pendant les mois d’été 2018.

 

Petites nouvelles de fin d’été

Quelques belles aquarelles en extérieur dont celle du chemin des peintres, concours de peinture à Embrun (Hautes-Alpes) le 31 août, aquarelle d’une ruelle qui reçut le premier prix d’aquarelle.

Le chemin des peintres (Embrun Hautes-Alpes 31 août 2017)
25 peintres étaient présents, malgré la pluie, pour la seconde édition de ce concours organisé par l’atelier « Formes et lumières ». L’aquarelle ne fut pas réalisée en totalité à l’extérieur car une pluie tenace me fit me réfugier à l’abri et au chaud dans l’atelier de l’organisateur. Ce ne fut pas un bien car j’ai beaucoup galéré pour finir l’aquarelle n’ayant plus mon sujet sous les yeux.

Ruelle à Embrun

Dimanche 27 août à La Chapelue, (hameau de la commune de Château-Ville-Vieille, Queyras), groupe linéaire de maisons habitées jusque dans les années 1950, en bordure du Guil. Une inondation ravagea les lieux emportant les prés en bordure du Guil, un nouveau pont (l’actuel) fut construit. le lieu perdit sans doute beaucoup de son charme. Il ne reste du moulin que le bâtiment.

La Chapelue

le long du Mélèzet

 

Le 13 septembre, le long des prés longeant le Mélèzet à Ceillac (Hautes-Alpes).

Un peu de couleurs

Trois petites aquarelles exposées dans l’atelier de l’association de peinture « Atelier du Portail » afin d’illustrer Guillestre et ses environs. Elles correspondent à 3 sorties de l’association viagraindian.com.

Montdauphin

Ferme du plateau de Simoust

 

 

 

Guillestre

Hivernale

Cette aquarelle (dimensions 50 x 40)  a été exposée une semaine  à l’Hôtel de ville de Gap ( Hautes-Alpes). Exposition de l’Atelier du Portail de Guillestre. Œuvre d’imagination.

 

Peindre sur le motif

Peindre en extérieur: un vrai bonheur. Deux exemples très différents :

 

Fort-Queyras vue de la route du sommet Buchet, le 22 mai.
Fort-Queyras est une place forte datant du moyen-âge, fortifié ensuite par Vauban. . Il est formé d’une enceinte quadrangulaire située au sommet de la butte de Chateau-Queyras. Appelé communément  « Château-Queyras », il surplombe entre 1350 et 1400 mètres d’altitude, depuis son verrou glaciaire, le village du même nom, au sein de la commune de Château-Ville-Vieille ainsi que le Guil.

 

Fort- Queyras

 

Vieilles maisons du village des Orres (1450 m d’altitude), le  25 mai.

Village de l’ Embrunais (Hautes-Alpes) surtout connu par sa station de ski mais où l’on trouve encore des vieilles maisons typiques, certaines recouvertes d’un toit de lauzes, ce qui n’étaient pas le cas de celles-là.

Vieilles maisons des Orres

Sortie avec l’atelier du portail

Etant donné le beau-temps ambiant, l’atelier aquarelle de l’atelier du portail (05600 Guillestre) s’est mis au vert sur le plateau de Simoust. Plateau très célèbre car c’est la  promenade préférée des habitants de Guillestre, toujours ensoleillé quelque soit la saison. De plus c’est l’aboutissement de la rue des Masques très empruntée par les randonneurs et maintenant par les grimpeurs. La rue des masques débute dans un canyon creusé par le Guil et circule entre le fort de Montdauphin et le plateau de Simoust.

Dès le début, les bâtiments d’une ferme  se découpant sur un fond très vert attirèrent mon regard. Ces bâtiments étaient précédés d’un côté  d’un champ juste labouré et de l’autre par un champ de luzerne. Le tout très ensoleillé. Je fis un rapide croquis et me mit à l’ombre. Ce n’est qu’à la fin que je me rendis compte de l’erreur de perspective. Ce qui fait que la ferme a l’air d’être au bord de la falaise et non en-dessous des champs. Si j’avais fait cette aquarelle en étant en face, c’est à dire de l’autre côté du canyon, à Montdauphin ou à Eygliers, par exemple, cela serait parfaitement juste.

Ferme du plateau de Simoust (30 x 40)

 

La Meije

La Meije vue de de la route du Chazelet (18/02/2017)

(aquarelle, dimensions 40 x 30).

Il faisait trop froid en ce début d’après-midi du 18 février, malgré le beau temps, pour peindre dehors, c’est donc dans la voiture en regardant la Meije à travers le pare-brise que j’ai fait cette aquarelle.