Archive for the ‘nature morte’ Category.

Interprétation

Didier Georges et Emmanuelle Germaneau ont présenté jeudi dernier aux aquarellistes confinés et confinées dans le cadre de « Aquarelle à la maison » deux défis, le désordre d’une chambre d’enfants et le désordre dans le placard d’une adolescente.

Voici ma libre interprétation de ces deux photos :

Désordre ou chaos ? (aquarelle dimensions 26 x 33)

Jeune femme affichant sa perplexité devant le rayon grandes tailles d’une boutique de mode. Apparemment ce n’est pas pour elle, peut-être le petit pull jaune…
(aquarelle et encre dimensions 29 x 22)

Humide sur humide

Les jarres

Les jarres

Les pommes d'amour

Les pommes d’amour

Après un stage de 4 jours de technique humide sur humide à Essaouira avec Laurie Bréda et huit autres aquarellistes, il m’est apparu important d’utiliser par moment cette technique sans trop changer mon écriture. Jean-Louis Morelle1 en montra la voie,  Ewa Karrpinska2 l’immortalisa. De plus en plus d’aquarellistes peignent humide sur humide. Jusqu’à maintenant  je trouvais que cela était presque impossible à réaliser  car demandant  une patience que je n’ai pas : il faut attendre le bon moment, c’est-à-dire le moment où le papier humidifié au préalable à cœur et recouvert d’un pigment presque saturé  est dans un degré d’humidité compatible avec les opérations de retrait ou d’ajout du pigment.  Il faut environ 5 h à Laurie Bréda pour réaliser en atelier une œuvre d’environ 1 m2 (durée correspondant au passage du papier humidifié à cœur au papier sec), temps auquel il faut ajouter le temps passé en recherches  préalables. C’est une démarche assez intellectuelle à l’opposé de ma façon de peindre qui est spontanée. C’est en outre un travail en atelier alors que je peins sur le motif.

Voici mes premiers essais de petit format (19 X 13) sur Fabriano.

1 Jean-Louis Morelle « Aquarelle, l’eau créatrice » Editions Fleurus, 1999

2 Ewa Karpinska « Aquarelle, la lumière de l’eau », Editions Fleurus, 2002

Aquarelle sur toile de coton

Minoo Sternamm nous a initié, dans le cadre de notre association, à la peinture sur toile. Ce n’est pas très différent de la peinture sur papier. On peint sur une toile très mouillée (intérieure et extérieure) préalablement tendue et l’on monte en valeur en même temps que la toile sèche. On peut ouvrir des blancs avec facilité et on peut laver totalement sous le robinet si l’on n’est pas content du résultat.

Support toile très mouillé

J’ai réalisé une aquarelle sur toile et aussi sur le même thème (fleurs) une aquarelle sur papier. Les couleurs ne sont pas tout à fait identiques mais on peut comparer quand même les deux techniques.

Aquarelle sur toile (30 x 40)

Je dirai que je préfère, pour une aquarelle de taille moyenne, le papier car les couleurs sont plus franches et fusent sur un papier mouillé donnant des mélanges de couleurs intéressants, mais les avantages de peindre sur toile ne sont pas négligeables :  ouverture des blancs facile, lavage sans problème, légèreté du support une fois l’aquarelle terminée (pas de verre de protection mais un vernis du  type de celui utilisé par les peintres à l’huile), possibilité de faire de grandes aquarelles sans avoir le problème du poids et de la conservation dans le temps du support.

Aquarelle sur papier coton (30 x 40)

Marchés

J’admire beaucoup Yves Pothier,  qui depuis plus de 4 mois, peint les rues et ruelles, montées, passages, monuments, fontaines, ponts… de Lyon. Je n’ai pas cette capacité et ce n’est que quand je suis dans mes chères montagnes du Queyras  que je suis capable de ce genre d’exploit. Actuellement où je ne peins qu’en atelier, j’ai réalisé deux aquarelles (dimensions 24 x 32) d’un marché à partir d’une photo de Jean-Paul , l’une avant mon stage avec Marc Folly, l’autre après. Je trouve la dernière  aquarelle (celle de droite) plutôt pagailleuse, (je ne dois pas avoir encore tout intégré de ces deux journées de stage), mais assez intéressante par ces clairs-obscurs très représentatifs de l’ombre d’un parasol en début d’hiver.

Petites nouvelles en ce début d’avril

Deux jours de stage (27/28 mars) avec Marc Folly et réalisation d’un pas à pas  à partir d’une photo de l’atelier d’un potier, d’abord en monochrome puis en couleurs.

 

Biennale des arts de Meylan

70 artistes, peintres ou sculpteurs, 3 lieux d’exposition : la chapelle du Clos des Capucins (sculptures et peintures abstraites), la Maison de la Musique (aquarelles, pastels, huiles), le Centre des Arts (figuratif), du 1° au 11 avril à Meylan.

Trois de mes aquarelles sont exposées à la Maison de la Musique.

Exposition d’aquarelles de l’atelier de Frédérique Sirvent du premier au 30 avril à la bibliothèque  ALAS  du CEA  Grenoble (rue des Martyrs 38000 Grenoble) : trois  aquarelles exposées.

Ouf !!

Aquarelle : 30 x 40

Une semaine un peu chargée informatiquement parlant kamagra oral jelly price. Mon blog WordPress a été contaminé par un cheval de Troie et une erreur 500 est apparue hier.

Heureusement que mon fils était là pour tout remettre en ordre : ce bouquet de fleurs  pour le remercier.

Chèvrefeuille à baies rouges

Ce chèvrefeuille à baies rouges est bien beau en cette fin d’été. Cette année , il est très prolifique, on en voit partout en moyenne montagne et les branches ploient sous les grappes, mais ne vous y fiez pas, ses baies sont mortelles.

Si je me souviens bien, dans les exercices du livre d’Ewa Karpinska (Aquarelle, la lumière de l’eau. Editions Fleurus, 2002), il y en avait un  sur les baies rouges; J’ai fait mon propre exercice sur le terrain à partir d’une .grappe de chèvrefeuille à baies rouges; Il ne me restait plus de pigment jaune pur et j’ai bricolé un mélange ocre jaune, rouge de windsor pour arriver à ce résultat.

Vieilles voitures et anniversaire

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15-six Citroën

 Simon a 5 ans aujourd’hui. Je lui ai offert une voiture en papier.

N’étant absolument pas versée dans les voitures vieilles ou neuves, je me  suis inspirée d’un hors serie de l’auto-journal « 40 ans de passion automobile 1950 – 1990 » que mon fils avait laissé à la maison. J’ai ainsi appris que la 15-six était une voiture de « mâles » et que jusqu’en 1955, « la vision de sa calandre dans le rétro annonçait une bagarre ». Pour contrer cette histoire de mâles et de bagarre, je l’ai faite jaune ; d’après mes copains, cela n’a jamais existé mais un peintre a tous les droits !

La torpédo suivante est un bon contre pouvoir, ainsi mon petit-fils poura choisir entre puissance et poésie…

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 Torpédo